LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE

Actuellement, il n’y a pas de cursus universitaire spécialisé en médecine esthétique en France où la médecine esthétique ne bénéficie d’aucun statut légal.

Cependant, la demande de soins esthétiques est en forte croissance de la part de la population et les progrès techniques sont indéniables et constants.

C’est ainsi que l’esthétique se « médicalise » c’est-à-dire que jour après jour, la médecine esthétique, du fait des progrès qu’elle accomplit, est à même à prendre en charge un nombre croissant de patient(e)s au détriment de la chirurgie dont le champ se restreint à mesure que la médecine progresse.

Ceci constitue une « bonne nouvelle » car on sait qu’un traitement médical à efficacité comparable est toujours préféré à un traitement chirurgical. C’est surtout une excellente nouvelle pour les patient(e)s qui peuvent ainsi bénéficier de traitements de plus en plus légers.

Il faut bien comprendre qu’il n’y a aucune raison d’opposer la médecine esthétique à la chirurgie esthétique qui sont deux activités complémentaires, synergiques et dont les résultats se potentialisent.

La pratique de la médecine esthétique nous a toujours intéressés et nous l’avons pratiquée depuis nos débuts en parallèle avec l’activité chirurgicale : en effet, les hasards de notre formation nous ont amenés à travailler sur le collagène injectable, au début de notre activité, lorsque nous étions Chef de Clinique à l’Hôpital Saint-Antoine, il y a plus de 20 ans.